Samedi 1er Mars : sur la route de Kuta à Jakarta

Le réveil sonne à 5h… Le but, c’est de partit le plus tôt possible. On range toutes nos affaires et on quitte l’hôtel vers 6h30. On veut prendre un bemo pour aller à Denpasar. Finalement, un chauffeur de taxi s’arrête : il nous propose 40 000 R pour tous les 3. On ne veut pas perdre de temps, on n’est pas sûrs d’arriver à temps à Jakarta pour prendre l’avion… Donc on accepte.
A la gare routière de Denpasar, on est encore assaillis de tous les côtés. On veut aller en bus jusqu’à Surabaya et prendre ensuite un train jusqu’à Jakarta. Cette fois-ci, on est méfiants : on ne paiera pas dans une agence, mais que dans le bus. Un gars nous propose 85 000 R chacun avec la climatisation. On est fatigués de devoir tout le temps marchander et on accepte. On fait bien : on ne pense pas qu’il nous a roulés. Le car est assez rapide, et on a même un repas dans un resto d’inclus dans le billet. On quitte Denpasar vers 8h15 pour arriver vers 17h45 à Surabaya.
Là, il nous faut trouver un moyen d’aller à la gare ferroviaire. On négocie un taxi pour la gare de Pasar Turi pour 25 000R. Nous sommes à la gare vers 18h30. Pour quitter Surabaya ce soir, nous n’avons pas le choix, il nous faut prendre un train « eksekutiv » (la meilleure classe, et donc très chère) à 195 000 R chacun, les trains bizness et ekonomy étaient plus tôt dans la journée. Nous n’avons plus assez d’argent et il n’y a pas de money changer dans les parages. Gustav retire 800 000 R avec sa carte bleue. On prend les billets pour le train de 21h. On a faim, et on aimerait manger un Mac Donalds. Gustav reste à la gare avec nos sacs tandis qu’on essaie de trouver quelque chose. On a beau marcher, pas de fast food ni même de pizza à emporter. On finit par prendre du riz et des satays à emporter et qu’on mange dans la gare avec Gustav.
A 21h, on monte dans le train. En fait, c’est comme dans l’avion : il y a des stewards et des hôtesses de « l’air » (ou de la voie ferrée ?), on nous sert un repas, ils passent des films, nous filent des couvertures…. Mais rapidement on commence à s’endormir, on est morts de fatigue…