Jeudi 27 Février :

du Mont Bromo à Kuta (Bali)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction le cratère : là, on aperçoit de la jeep le temple hindou au pied du volcan. Arrivés là, on monte sur des chevaux pour se rapprocher du cratère. Il nous reste alors 1000 marches à gravir pour arriver en haut du cratère. Petit à petit, on sent les odeurs et avec le vent, le souffre nous arrive dans les yeux, et on a du mal à les garder ouverts. Selon le sens du vent, le cratère se dégage et on l’aperçoit plus ou moins bien.

 

 

 

En gros, voila ce qu'on aurait du voir... Ca énerve, n'est-ce pas ?

 

 

 

Le réveil sonne à 3h20. Ce matin, on doit voir un spectacle époustouflant : le lever du soleil sur le Mont Bromo et la mer de sable. Malheureusement, il pleut. Carole a un peu peur. Dans le Lonely Planet, ils disent que dans ces cas-là, mieux vaut rester dans son lit et y aller plus tard…
Le gars avec la jeep nous attend. On comprend vite pourquoi une jeep est nécessaire : la route est très caillouteuse, et avec le temps qu’il fait, çà ne fait qu’empirer les choses. A un moment, même, le chauffeur s’arrête. Il dit qu’il ne peut pas avancer. Il y a un trou plein d’eau, et le niveau de l’eau est très important. Pour nous le prouver, malgré le froid qu’il fait, il descend de voiture et va dans l’eau. Vite, l’eau lui arrive jusqu’aux genoux, et il nous dit que çà va encore plus profond. Du coup, il nous propose de nous emmener d’abord sur le cratère du Mont Bromo et de revenir ensuite. Sûr, on est un peu déçus, mais on se rappelle le Lonely planet et se dit que c’est peut-être mieux. On commence à faire demi-tour. D’autres jeeps arrivent. Elles veulent aller voir si elles peuvent passer. Finalement, l’une a réussi à passer, donc le chauffeur montre au notre où passer et nous voilà repartis. On arrive là-haut : il fait froid et il pleut. Heureusement, nous avons les ponchos. Malheureusement, comme on s’y attendais, il y a une épaisse couche de nuages. On reste plus d’une heure. Il fait jour désormais, et rien ne transperce les nuages. On repart.
Nous et la vue "époustoufflante"
Finalement, on est de retour à l’hôtel vers 8h. Il s’est arrêté de pleuvoir. On prend une douche (on apprécie l’eau chaude) et on prend le petit déjeuner. Pendant ce temps là, la montagne se dégage petit à petit. La femme de l’hôtel nous demande où on va. Elle nous dit que pour Bali, il est trop tard pour avoir le bus de l’après-midi, elle nous propose pour 160 000R chacun un package de la porte de l’hôtel à Denpasar avec un repas. On partirait de l’hôtel vers 15h et on arriverait à Denpasar vers 4h du matin.Quand nous sommes arrivés hier soir à Probollingo, il a semblé à Carole que la gare routière n’était pas très grande, et elle se dit qu’il n’y a sûrement pas beaucoup de bus pour Denpasar dans la journée. Elle resterait donc volontiers à l’hôtel en attendant. Mais les garçons sont pressés : ils ne sont pas d’accord avec elle, pour eux, on peut arriver à Denpasar beaucoup plus tôt. Enfin, nous voici repartis pour Probollingo avec le public pus pour 1h. la montagne est magnifique avec tous les champs aux alentours. Les gens ici sont bien courageux et travailleurs je pense. On arrive à Probollingo. Comme d’habitude, on est assaillis… Un gars nous propose un trajet direct pour 65 000R. Carole trouve çà super cher. Les garçons trouvent çà bien. Après avoir négocié, on prend l’option du gars pour 55 000 R chacun, et il nous demande de payer à l’agence de voyage (on a un reçu). Finalement, on monte dans le bus. Au bout d’un moment, le bus s’arrête, et tout le monde descend. Bizarre, on ne voit pas la mer… On nous convainc de descendre du bus et de faire un changement. Rapidement, le bus est parti. On attend. Il est 14h. Le prochain bus pour Denpasar est prévu à 15h. C’est louche… En attendant, on jour au tarot. Finalement, on monte dans le bus de 15h pour Denpasar. Il ne partira pas avant 15h30. Au bout d’un moment, le chauffeur nous demande de payer notre ticket. On montre le ticket de l’agence : même s’il ne parle pas anglais, on comprend qu’il veut qu’on le paie lui. Carole explique à Gustav qu'elle pense que l’agence n’existe pas et qu’on s’est fait roulés… Exactement, c’est bien ca ! ! Soit on descend du bus, soit on repaie pour aller jusqu’à Denpasar. Le gars du bus trouve un indonésien dans le bus qui parle anglais et donc qui peut faire office de traducteur. Ca facilite : on arrive à négocier un billet pour 20 000R chacun. On est blasés… Finalement, on arrive à Denpasar à 1h (heure locale, car il y a un décalage horaire d’une heure entre java et Bali). Il nous faut aller à Kuta. Il n’y pas plus de public bus, et donc c’est dur de négocier. Un chauffeur de minibus finit par nous proposer 10 000 R chacun pour nous déposer dans la rue principale (Legian Street) de Kuta.
Le chauffeur nous dépose : on est pile devant la boîte où la bombe a explosé en octobre dernier. C’est glauque. Il faut bouger. On prend le Lonely Planet (vraiment, notre meilleur compagnon de voyage !) et on commence à marcher, à chercher un hôtel encore ouvert et ayant des chambres correspondant à nos attentes. Il est 2h du matin quand on en trouve un (le 2ème) : 100 000 R la chambre pour 3 par nuit, avec donc un extra bed (un matelas par terre). Douche et dodo. La journée fut éprouvante.
Le cratère du volcan et les vapeurs de souffre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La suite : vendredi 28 février

 

 

 

 

 

 

Les rizières de Bali